lundi, juillet 28, 2008

Finies les vacances.....


Basil and thyme


Quand j'ai vu mon moniteur de de planche à voile à Cabarete l'autre jour, je me suis dit que ce type était l'exact mélange entre Iggy Pop et John Cleese. Quand il a commencé à m'expliquer comment tenir sur ce machin, je me suis rendu compte qu'il parlait VRAIMENT comme John Cleese. Un apéro plus loin, en plus il connaissait Fawlty Towers et nous avons disserté de la supériorité du Tanqueray sur le Bombay Sapphire en se surnommant Basil et Sybil, alors que le serveur s'appelait VRAIMENT Manuel et qu'il y avait plein d'Allemands dans le bar. Une bien bonne soirée....
J'ai fait le trajet du retour le lendemain assise sur un journal à côté du chauffeur, plus de place dans le bus, vue panoramique et sensations fortes assurées en le voyant doubler dans les virages.
Bref, je suis rentrée, sans encore savoir trop bien de quel côté de l'île se trouve la "réalité". Mais reposée, voire même pas mécontente de retrouver le bureau.

mercredi, juillet 23, 2008

Life is a cabaret....

Mardi soir, je ne savais pas très bien où j'allais pouvoir poser mes fesses le lendemain, alors j'ai commencé par le bar de ma pension de famille, à saint-Domingue. J'y ai rencontré un Allemand très rigolo (de ceux qui sont partis depuis tellement longtemps qu'ils refusent de parler la langue de Goethe), plus que désabusé de son travail en haiti, qui m'a indiqué l'adresse d'une chambre d´hote à Cabarete, tout au nord.
Après un trajet fort sympathique dans les bus publics, m'y voilà. C'est tout plein d'Allemands bedonnants, de suédoises très blondes et de surfeurs américains, c'est disneyland et j'ai failli sauter dans le premier bus venu. Puis j'ai vu ma chambre, et j'ai changé d'avis... Lieu tout tranquille, grand jardin, gens adorables, c'est bon je reste... Les touristes ne dépassant pas la plage principale, je me suis meme trouvé un bout désert de sable blanc, des vagues et de quoi faire un tour en planche à voile sans le moniteur qui vous touche les fesses au passage.
Happy!

lundi, juillet 21, 2008

Encantada....

On s'habitue décidément à tout... Je n'en reviens toujours pas de voir, à moins d'une heure d'avion, des routes sans trous, des rues animées avec de la musique partout, des boutiques "normales", une débauche d'éclairage, pas de coupures d'eau, un port avec des bateaux et un bord de mer où l'on peut se balader. Rien que de marcher seule dans la rue me paraît surréaliste. Et la comparaison avec l'autre côté de l'île fait mal...
Passé la soirée de samedi de troquet en troquet, avec des UNV philippins, pour terminer dans un bar clandestin on ne peut plus local, à boire des "santo libre" en papotant avec des Domicains qui n'en revenaient pas que nous ayons réussi à trouver l'endroit (moralité: TOUJOURS demander son chemin aux barmen...). Quant à l'épicerie/tabac/bar en face de ma pension de famille, ça y est, je copine avec la vieille patronne qui a décidé de prendre mon espagnol en main.
Bref, c'est les vacances, demain planche à voile dans le nord du pays, peut-être un coup de canasson dans les montagnes en fin de semaine, et promis quelques photos à l'arrivée.....

mercredi, juillet 09, 2008

dream job (2)

Soirée improvisée à la maison ce soir (et non pas de photos, parce que justement ce n'était pas prévu et que oui, une fois de plus, j'ai oublié de recharger les batteries de l'appareil).
MINUSTAH de tous horizons et Haïtiens autour d'un plat de pâtes à l'ail (merdouille, que reste-t-il dans mes placards pour nourrir 12 personnes!), et cette question sous-jacente perpétuelle: "mais nom de truc, qu'est-ce qu'on fout là????".
Il paraît que l'on s'y habitue, et que l'on finit par oublier le pourquoi du comment. Que cette interrogation "rafraîchissante" disparaît au bout de quelques temps.
J'espère ne pas arrêter de me la poser tous les jours.
Dites, quand j'y réponds sans "oui mais", vous me faites revenir???!!!!

PS: tiens au fait, mon rêve de ce matin, ça me fait beaucoup penser à la fille qui écoute les crânes de licornes dans La fin des temps de Murakami.

mardi, juillet 08, 2008

Dream job

Depuis 6 semaines que je suis arrivée, je n'étais pas parvenue à me souvenir d'un seul rêve.
J'étais au bureau au bord de l'eau, avec un de mes collègues, militaire français, qui m'expliquait que aïe aïe aïe, ça n'allait pas du tout, je faisais baisser les chiffres de l'équipe car j'oubliais systématiquement de répertorier mes rêves, qu'il fallait rattraper le retard. Et qui me montrait comment utiliser des numéros bizarres pour les classer, bref, c'était cela mon boulot. Sur ce, mon boss appelait et me disait qu'il était en retard pour venir me chercher, et je lui répondais que ce n'était pas grave, j'allais me rendormir et faire des rêves (puisque c'était mon travail) en attendant.
Au réveil, mon portable indiquait sans erreur possible que si, j'ai vraiment dit ça à mon chef. Il en rigole encore.... Sa femme qui est psy aussi. Je vous parle même pas du militaire français.