jeudi, juillet 16, 2009

14 juillet + 1

C'est marrant....
Il me semble voir un très possible rapprochement entre ça et ça.
Pas vous???????

PS: Je tiens à préciser une chose. Que des gars de la DGSE prennent une couverture de journalistes, ça ne me dérange pas plus que ça, après tout c'est aussi leur boulot. Par contre, soit ils sont en mission officielle et ils n'en n'ont pas besoin, soit c'est officieux et la DGSE s'arrange pour leur fournir une carte de presse. Dans les deux cas: je trouve que cela se justifie davantage que l'envoyé spécial du gouvernement en mission tout ce qu'il y a de plus officielle.....

mercredi, juillet 15, 2009

Martine à l'école


J'aime pas le 14 juillet (désolée F. mais mis à part ton anniversaire....). J'aime pô, j'aime pô, j'aime pô. La côté flonflon, je pense, ça me gonfle, bien que cela me fasse penser à Bashung.
Bah j'ai entendu un discours qui m'aurait presque réconciliée avec la diplomatie française. Sans Déc. Intelligent. Plutôt couillu. Emouvant. Faut dire, l'ambassadeur se casse. Mais un gars qui a les tripes de dire ce qu'il ressent devant 200 personnes, Première Ministre y compris (C'est mon regret je ne l'ai pas rencontrée -Mais l'éclat de rire au "Première Dame" de son Ministre, j'ai adoré......... Note du traducteur: la rumeur court que Madame préfère les femmes), j'admire.
Bref. Je suis allée lui serrer la pince façon p'tit prince (euh ben moi, rien...). Mais je me suis dit qu'il restait des gens bien dans ce milieu. Nous sommes si cloisonnés -MINUSTAH, ambassades, ONG- que nous oublions quotidiennement le boulot que font "les autres".
j'ai admiré la brillance de cet homme qui, en ce 14 juillet, n'a pas prononcé ces mots fatidiques de 14 juillet, Révolution et autre Démocratie. Il a juste admis que ce pays, nous n'y comprenons souvent rien. Et que d'ailleurs, nous ne comprenons pas grand chose à quoi que ce soit. Le tout en nous faisant passer pour très intelligents.
Très fort.
Je n'apprécierai pas mes prochains ferreros de la manière.

mercredi, juillet 08, 2009

Requiem for a freak

Hier, j'ai vu une drôle de photo.
Des clichés de macchab', j'en vois pourtant assez souvent, les rapports de police en sont assez friants. Comme ceux des droits de l'homme il y a quelques temps. Bref, d'habitude, ça ne m'interpelle que moyennement, je regarde surtout l'aspect des blessures, comment cela a pu être fait, avec quoi etc.
Mais hier c'était différent. Un gars que l'on soupçonnait être un gros bonnet des malfrats et qui s'est révélé n'être qu'un pauvre type qui avait essayé de braquer un tap-tap. Une petite frappe toute jeune qui s'est pris une bastos, probablement par un mec plus gros que lui au moment où il essayait de lui piquer son larfeuille. J'ai pensé: "poor bastard", en anglais dans le texte. Allongé par terre, les yeux encore ouverts. OK, ça je connais. Mais il n'était peut-être pas mort depuis très longtemps au moment de la photo, le regard disait encore quelque chose. "Meeeeeeeeeeerrrrrrrrrde qu'est-ce qui se passe?". Un truc comme ça.
Ce petit con allongé dans son sang, joli comme un coeur malgré la pommette droite tuméfiée par l'impact de balle, les jambes élégamment croisées et cette expression dans les pupilles éteintes, ça m'a retournée. Pas que moi d'ailleurs, les flics endurcis aussi. Cela ne m'a pas forcément donné à réfléchir sur la violence ici. Haïti reste un des pays des Caraïbes bien en-dessous de la moyenne des homicides de la région. Mais j'ai pensé à tous les petits abrutis du même genre ici et ailleurs. Pendant que Bill, à Gonaïves, rendait à César ce qui est à Brutus, et faisait remarquer que Michael avait grandement contribué au financement du parti démocrate.
Tout est dans tout. Rest in peace.