mardi, mars 24, 2009

Y'a que les imbéciles....

... qui ne changent pas d'avis. En fait, je ne fais pas que juste que passer.
Prise d'un certain remord (des remords, jamais de regrets, tout ça tout ça; ha non c'est vrai la culpabilité, ça ne marche plus!) d'avoir négligé la chose depuis les derniers mois, je me suis lancée dans la relecture (un peu d'égocentrisme n'a jamais fait de mal à personne, voir parenthèses précédentes) de quelques unes de mes précédentes logorrhées.

Et je dois dire, je me pose une question. Est-ce que je parlais autant d'alcool parce que j'étais vraiment bourrée le plus clair de mon temps, ou parce que, lorsque l'on n'a rien d'autre à raconter, c'est tout de même le moment le plus croquignolesque de votre existence? ben voui, faut bien l'admettre,90% du truc parle de picole et de gueules de bois. Ne vous inquiétez pas; je suis toujours partisane. J'ai juste moins le temps de me mettre la gueule à l'envers.

Déconnez pas; il y en aura qui me diront que c'est totalement déplacé, mais je me pose la même question sur tout plein de trucs en termes d'analyse (même pas psy) aujourd'hui: les chiffres (de viols, kidnappings, meurtres, bref, violent crimes dont je me coltine les photos tous les matins) en Haïti est-il plus élevé aujourd'hui parce qu'il y en a plus, ou parce que les gens(ses) le rapportent plus? Evidemment, impossible de répondre à cette question-là. Not enough data, comme on dit chez "nous". Ne vous méprenez pas. Je ne compare pas.

N'empêche. Après tout, un blog n'est rien d'autre que cette introspection et ce jeu avec ou contre une morale que l'on se plaît, par moments, à bousculer. Mais des doutes, ici, j'en ai tous les jours. Beaucoup d'attachement, aussi, pour ce petit bout d'île où je ne pensais pas rester plus de 6 mois. Et ses habitants.

Drôle de chose que l'éloignement, drôle de chose que d'avoir ses impressions immédiates étalées sur le net. Et drôle de chose que de se rendre compte, tout d'un coup, que cette vie à laquelle on aspirait, eh bien on est capable non seulement de la supporter, mais également de l'aimer et de la prendre au jour le jour comme un choix évident. Encore plus étonnant: que ce pays, on s'y prendrait autant les pieds dans le tapis. Il paraît que c'est commun pour une première (vraie) mission. Il paraît que... et tout ce qu'il y a derrière ce "que" mérite mieux que l'abréviation. et caetera desunt: "et les autres choses manquent".

Il n'est pas sûr que les élections se passent bien. Il est encore moins sûr que cela ne change quoi que ce soit. Dans l'immédiat.

Ce n'est ni le messqge d'une militante, ni celui de quelque'un qui "y croit" (et sans le "r" il se passe quoi???? euh non rien).

Juste d'une petite expat' qui aime sa vie là-bas, et puis sa vie ici.

Once again. Merci les z'amis (et les parents)

1 commentaires:

À 11:58 PM , Blogger meumeu a dit...

C'est chouette de te lire à nouveau dans ces colonnes, petite expat'... Des bisous anpil !

 

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