Et pis zut, tiens....

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Je repars vite... Peux pas décemment laisser ce mot pendant des mois...

Le Royaume du Prêtre Jean

Vasco de Gama était, paraît-il, un monsieur pas très fréquentable, et qui avait la poudre (ou la gachette, le coutelas, le coup de poing) facile. Et qui était parti dans le secret espoir de trouver le fameux Royaume du Prêtre Jean, un truc pas croyable, regardez un peu.
« Au delà de la Perse et de l'Arménie, s'étend un merveilleux royaume dirigé par le Prêtre Jean. Cette terre est traversée par un fleuve provenant du Paradis, charriant émeraudes, saphirs et rubis. Toutes les valeurs chrétiennes sont respectées à la lettre. Le vol, la cupidité, le mensonge sont inconnus.. Il n'y a pas de pauvres. Surtout pas le Prêtre Jean, dont le palais sans fenêtre est éclairé de l'intérieur par toutes les pierres précieuses dont il est paré… »

Bon, ben ici, c'est la même. Vasco de Gama, c'est la patronne du troquet du même nom, quand il est cinq heures, que ça ferme et qu'on ne voit plus très clair. Et le Royaume du Prêtre Jean, passer le cap de bonne espérance, tout ça tout ça, c'est quand il faut, ensuite, rentrer en vélo sans lumière, en tirant des bords.

Bref, j'ai une belle bosse. Mais j'ai enfin saisi la valeur conceptuelle du nom de ce rade, me demande ce qu'en dira la taulière.

Tranquille...

Bon, ben voilà, toujours à Roscoff, fait moche mais c'est pas grave, on a du poisson frais, des soirées fort sympathiques et la mer (verte, la flotte...) qui fait des moutons...
Retour la semaine prochaine. Si je ne change pas d'avis.
Enorme fête dans la maison samedi, mémorap', et la baraque frémissant de joie sur ses vieilles pierres d'avoir tant de monde dans ses murs. De quoi vous donner l'envie de vous faire casser la gueule en Bretagne, aussi: Un petit con plus pété que nous ayant entrepris de rentrer dans la caisse d'un pote et d'assommer à moitié une copine, il s'est fait tomber dessus. Bons princes et pas rancuniers, on l'a soigné à la maison et on lui a offert un coup à boire. La classe.
Voilà, Sarko est définitivement président demain. Alors pour rattraper le coup, je mets un lien vers des vidéos marrantes (Bastien, je confirme, la mule à gaufre, c'est la meilleure).
Bécots à tous!

Pas banal

Pour une fois, rien à voir avec Roscoff... Mais comme même en Bretagne, il y a internet, je vous laisse, cadeau, cette petite histoire dont je m'étonne de ne pas l'avoir vue dans la rubrique insolite de yahoo. Et qui nous fera rigoler un coup, pas évident depuis deux jours.
Alors, il était une fois un mec, et puis une chèvre... Ca se passe au Soudan, et l'article est paru dans le Juba Post...

Goat, married to man, dies after having first kid in South Sudan
May 4, 2007 (JUBA) — The goat married to a man at Hai Malakal, Juba, last year has now died. It delivered a baby goat four months ago. The goat, "Rose", was used for sexual intercourse and a man was caught red-handed. Elders forced the man to marry the goat.

According to eyewitness and goat owner, Mr Alifi, he found the goat defiler, Mr C.T., naked in his goat shed having intercourse with his goat. After consulting local elders in a customary court case, the elders decreed that the goat offender must pay a dowry of 75 dollars. Since last year, the wedded goat has now produced a kid; but not a human one.

Mr Alifi further says that he did not give a name to the goat before, but during the local court deliberations the elders jokingly referred to the goat as Rose. Rose was black and white in colour and unfortunately died recently. Neighbours suspect Rose may have eaten a plastic bag littered near Mr T.’s compound. She is survived by a newly born male goat, now four months old and staying with Mr T.

One of the elders present during the hearing says they were invited by Alifi to come and solve the issue. "We found Mr T. was tied down by Alifi at the door of the goat shed," said the elder; he said the marriage was to teach Mr T. a lesson.

C'est parti...

Pas grand chose à dire... 53%, ça se pose un peu là.
Ah, si, deux trucs:
1/ Je sais pas comment ça se fait, mais moi, perso, je ne connais qu'une ou deux personnes qui, éventuellement peut-être, font partie de ces 53%-là.
2/ Tous les mecs de plus d'1m65 sont désormais suspects. Planquez-vous.
Bref, on se casse, à dans 15 jours. Un peu moins souples sur les pattes arrière.

franc-tireur

Franc-tireur [frãtirœr] n.m. - 1792; répandu 1870, de "franc", libre, et tireur.
1. Anciennt. Membre d'un corps franc, unité de volontaires levés en cas d'invasion.
2. Mod. Combattant qui n'appartient pas à une armée régulière.
3. Fig. Personne qui mène une action indépendante, isolée, n'observe pas la discipline, les lois, les règles, les usages d'un groupe.

Voilà, c'est ce que m'ont dit mes anciens patrons (pardon, "collaborateurs", sisisi, puisque mes 3 ans et demi de loyaux services ont été une "collaboration"): ma personnalité indépendante + mon caractère de "franc-tireuse" = pas de boulot.
Mais j'ai réussi à leur faire admettre que mes conditions de travail auraient poussé n'importe qui à tirer dans le tas.
Et maintenant on est bons amis.
Accessoirement, quand on va dans google chercher "franc-tireur", et ben on tombre sur Nicki Larson. La classe.

Sinon, je termine ma petite histoire sur le Zimbabwe, parce que c'est encore mieux qu'avant. Les services secrets ont fait tourner une liste de personnes à abattre, une vingtaine en tout, des journaleux, des opposants, des mecs d'ONG, avec des noms en alpha-zulu (notamment Morgan Tsvangirai, le leader du MDC, parti d'opposition) histoire de dire que bon, c'est un peu secret quand même. Et puis, dans les noms, y'en a deux qui sont morts depuis 3 ans, bravo les gars. Ai vu l'original, c'est édifiant...

Coffee and TV

Ce soir, c'était le GRAND débat. Sauf que F. et moi, on a décidé de squizzer, parce bon, la télé publique, ça se télécharge, et on n'avait pas trop envie de voir "ça". Bref, on était au pub, qui passait, sciemment, le match de foot Milan-Manchester.
Et là, rentre, en trombe, une gonz' en fuschia, pantalon moulant et mèche rageuse, apparemment cultivant un look à la Ségolène -assemblée plutôt accueillante- mais franchement désagréable. Du genre qui ne vous répond pas quand vous lui dites bonjour.
Et qui passe dans la salle de derrière, jette un coup d'oeil aux mollets des attaquants britons et ressort en disant "putain (sisi), j'y crois pas ils passent le foot".
Pendant que son père/mec (on n'était pas d'accord là-dessus) demande à voix basse si "on passe le débat", elle regarde la seconde télé, morte, d'un oeil agacé.
Et lâche un "Nous n'avons pas les mêmes valeurs" quand elle apprend que non, par conviction(s), on ne passera pas le débat au bar.
Ce n'est que lorsqu'elle s'est retournée, dans un jeté de cheveux raté, que nous avons remarqué qu'en plus, dans son petit futal moulant, elle avait les fesses en rillettes.
Ca m'a rappelé une anecdote rigolote, un type -visiblement un prof de droit de la sorbonne- dans le bus 91, blindé à craquer, hurlant dans son téléphone portable que Stasi (nldr, grand avocat parisien) était un con, que le conseil de l'ordre était pourri, tout ça tout ça, sous l'oeil rigolard des passagers. Eclat de rire général dans le double bus quand le gars en question à fini par brâmer dans son combiné high tech que "non, vraiment, mais c'est dingue quand même, ces gens qui n'ont aucune idée de la réalité". Un bref, mais bon moment de connivence anonyme.
Du coup, on l'a mis, le débat, mais seulement une fois que cette conne s'était barrée. De même que cinq autres gus dépités du foot.
Aïe. Ouïe. Mal au cul...
Jusqu'à ce qu'entrent deux ou trois quidams, qui ont dit les mots magiques: "Alors, 62:20 contre 59:13, ça donne quoi, un pénalty?".
Bref, merde, votez bien, Spider-man l'a dit, on a toujours le choix (c'est dans le 3...).

Ps: Heureusement, je suis apparemment championne d'europe du baffer de lapins sur rayman et les lapins crétins. J'attends confirmation de F. qui pionce mais me jure mordicus qu'il a vérifié. Si c'est vrai, je prends les présidentiables. Et vlan.