samedi, octobre 11, 2008

Killer mood

Evidemment, c'est à la veille du départ que la freebox HD, celle qui permet d'avoir la télé, plante royalement, pan. Remarque, moi, je m'en fous, la télé, j'aime pas trop, sauf quand j'ai la gueule de bois et que je peux regarder des américains débiles sur MTV (j'ai une préférence pour "kiffe ma mère", j'avoue). Et là, je m'en fous d'autant plus que je me barre dans 2 jours, mais je me suis dit que bon, si jamais quelqu'un vient habiter là, il ou elle sera peut-être plus porté(e) sur la chose que moi.
Du coup, je me décide à perdre un peu de temps et à appeler la hotline. J'avais jamais fait, je m'arrache les cheveux, les poils du nez, tout. D'abord, faut les identifiants qu'on ne trouve pas. Ensuite, faut taper tout plein de trucs sur le combiné, ça prend bien 5 minutes cette histoire, "on vous met en relation bla bla", "votre temps d'attente est de 2 minutes 14 secondes", et au bout de 8 minutes, "en raison d'un grand nombre d'appels... bip bip".
Le plus drôle, c'est qu'au bout de 5 appels renouvelés, eh ben bizarrement, votre ligne téléphonique (free, donc, parce que vous avez fait la bêtise de prendre le dégroupage total) est brouillée. Ca fait "ssssshhhhhhh shhhhhhhh" dans le combiné alors que la freebox, elle, fonctionne. Salauds, c'est un complot!
Et le pire, dans tout ça, c'est que c'est comme la crise, on aimerait bien pouvoir râler sur quelqu'un, même juste parler, et y'a personne en face.
"Monde de merde", comme dirait l'homme le plus classe du monde.

PS: Non, je rectifie. En fait, le pire, c'est que ça donne envie d'insister jusqu'à ce qu'il y en ait un qui réponde, rien que pour gueuler un bon coup. J'les aurai, j'les aurai, j'les aurai.

jeudi, octobre 09, 2008

Rainer mood

Aujourd'hui, au détour de vieux cartons, je me suis décidée à faire le tri dans mes archives histoire de dégager un peu mon appartement pour le ou la potentiel(le) futur(e) occupant(e). J'ai retrouvé des lettres jamais envoyées, des cours d'éco que je ne relirai jamais, des copies bonnes et moins bonnes, des brouillons FIDH en pagaille, mes vieux journaux libériens, et tout ce dont on peut s'encombrer.
Et puis cette chemise en plastique, qui, si je m'en souviens bien, contenait à l'époque mes cours de français de 1ère, et sur laquelle j'avais noté au tipex un poème de Rilke, mon préféré...

Das ist die Sehnsucht: wohnen im Gewoge
und keine Heimat haben in der Zeit.
Und das sind Wünsche: leise Dialoge
täglicher Stunden mit der Ewigkeit.


Und das ist Leben. Bis aus einem gestern
die einsamste von allen Stunden steigt,
die, anders lächelnd als die andern Schwestern,
dem Ewigen entgegen schweigt.

J'ai pas le temps de le traduire, mais il y est question de nostalgie, et surtout de rire qui défie l'éternité.
Tout est dans tout.