mercredi, novembre 28, 2007

Ehhhh merde, tiens...


Le week-end dernier encore, juste avant l'annonce de l'annulation des concerts, nous étions trois lors d'un dîner, 28, 42 et 66 ans au compteur, à nous extasier, à chanter et danser comme des malades devant le live enregistré sur M6 en 1996, conservé jalousement sur cassette vidéo.
Je n'avais jusqu'à aujourd'hui jamais pleuré pour la mort d'un artiste, pas même Kurt Cobain à 15 ans.
Et même Jeff Buckey, cela ne m'avait pas autant touchée. Disons que cela apparaissait comme faisant partie d'un certain ordre des choses. Mais les Rita, ça, c'était tout de même un peu une chose impossible...
Fred, je te tire mon chapeau. Et je suis heureuse de vous avoir vus, tous deux en scène, à deux reprises cette année.
De grandes pensées à toi Catherine...
Rita Mitsouko forever... Je ne sais même pas quelle chanson mettre en lien... Y'en a trop.

The B-Society

Encore pas dormi. Nananananan, c'est pas du tout ce que vous croyez, suis pas sortie, je n'ai bu que de l'eau, du thé et du lait. Mais pas envie de dormir. La patate. Regardé des films toute la nuit, fait du ménage, du rangement, avancé des lettres de candidature, bref, tout ce que je suis quasi incapable de faire dans la journée (surtout le matin).

Du coup, ça m'a donné envie d'aller voir le site d'une "association" dont j'ai entendu récemment parler sur Arte, un de ces derniers jours où je n'ai encore pas réussi à me coucher avant 5h du matin.
La B-Society, que ça s'appelle. Un truc fantastique, pour les gens qui sont plus du soir que du matin, qui galèrent pour se lever avant midi, et qui militent pour la reconnaissance de leur droit à avoir des horaires de vie et de travail en accord avec leur rythme biologique.

Pour le plaisir, les 10 commandements de la B-Society:

1. The daily rhythm of each individual is genetically conditioned by heredity. Society needs to be structured to support a diversity of daily rhythms.
2. We are calling for an uprising against the tyranny of early rising, and for a better world where a diversity of daily rhythms is acknowledged and respected, giving us the opportunity for a better quality of life, more productive working time and major socioeconomic gains once we no longer take up the same space on the same roads at the same time.
3. We are working for equality between early birds and night owls.
4. We are working for a more flexible labour market. Each individual's daily rhythm should, as far as possible, govern that person's working life.
5. We are working for the introduction of collective agreements for early birds and night owls at the next round of the Danish negotiations for labour market agreements.
6. We are working for the establishment of day nurseries, kindergartens, primary and secondary schools as well as universities that open between 10 a.m. and 8 p.m.
7. We are working for more research into daily rhythms.
8. We grant ”B-certification” on www.b-productive.dk/eng to businesses, who allow employees to work according to their own daily rhythm, work rhythm and life rhythm.
9. We are working globally for a better world that supports a diversity of individual daily rhythms, working rhythms and life rhythms.
10. Imagine how differently society would have turned out if the creators of the world had been night owls!

J'adhère, j'adhère, j'adhère. J'ai presque envie d'aller m'installer au Danemark (oui oui, c'est l'Oeuvre de Danois). Bravo les gars!

dimanche, novembre 25, 2007

C(l)assée

Prenez un veau.
Découpez-le et faites-en une blanquette.
Mettez des gens formidables autour d'une table.
Retirez la table au bout de quelques heures pour pouvoir danser.
Passez Leftism de Leftfield.
Arrosez le tout d'un Margaux 1998 grand cru classé.

Pour le dessert (le lendemain, après vous être couché à 11h du matin), regardez The Hitchhiker's Guide to the Galaxy et rassurez-vous en vous disant que vous auriez pu être encore plus (mal) barré: vous auriez pu être anglais.

Sur ce, il faut que je m'occupe de l'extra-terrestre que j'ai adopté sur fessebouc, et j'ai une lettre de motivation à écrire avant minuit.

mercredi, novembre 21, 2007

GnnnnGnnnGnnnGnnnnnnnnnn argh!

Mais nom de truc, qu’est-ce qui a bien pu me passer par la tête lorsque j’ai accepté d’héberger tonton dans MON appart’, hein ? D’accord, j’avais un peu bu lors de son appel la semaine dernière (« mais noooooooooon ! pas de problème, bien sûr ! »)… A ce propos, pas bu depuis dimanche, et ça c’est bien, sinon on se met dans des situations pas possibles.
Bon, ok, tonton, c’est juste pour une nuit. Pas d’hôtel soi-disant. Mais à peine arrivé qu’il me demande s’il peut garder la clef au cas où il repasse une nuit à son retour sur Paris la semaine prochaine, jeudi pour être précise.
- « ah ben non, je suis vraiment désolée, hein, mais jeudi, j’ai sans doute une copine qui débarque… »
- « … »
- « de Londres, sisisisi, c’est important c’est pour sa thèse… » (toute ressemblance avec une expat’ à pattes existante serait tout sauf fortuite, et résolument intentionnelle, désolée Imim !)
- « ah mais j’y pense, tu sais, dans ce cas, je peux revenir mardi ou mercredi. Ou même lundi, hein, oh que c’est une idée qu’elle est bonne !!!! »
Ben oui, parce qu’il paraît que la semaine prochaine non plus, y’a pas de chambre libre.
Du coup j’ai appelé deux ou trois hôtels, juste pour voir. C’est vrai, les moins chers, ils sont tous complets. Mais à partir de 100 euros la nuit, on trouve.
Et quand on a 3000 euros de retraite par mois, qu’on ne paye pas de loyer depuis 6 mois, et qu’en plus on envoie à sa mère de 95 ans les factures de l’appartement qu’elle vous prête gentiment, 100 euros, on les trouve aussi.
Et ça se permet de participer aux manifs avec son écharpe rouge en tant que fonctionnaire retraité.
Bref, je suis fâchée. Vais lui faire du poulet à bouffer ce soir, tiens, rapport à mon cul.
C’est décidé, c’est la dernière fois que je réponds aux coups de fils intempestifs de la sainte famille lorsque j’ai un coup dans le nez.
Accessoirement, tout le monde est invité à dormir chez moi à partir de lundi.

samedi, novembre 17, 2007

Le vin taquin


On a fini par avoir la Princesse Coralie (un bon petit Graves, nldr).
Je crois qu'il n'y a pas grand chose d'autre à ajouter.

jeudi, novembre 15, 2007

Happy Beaujolay!

Eh bien voilà, comme tous les ans, on se prépare à boire du mauvais pinard qui fait les lèvres violettes et très très mal partout le lendemain, mais quelle belle tradition tout de même... Héhé, et quand on pense que le gouvernement n'a changé la date qu'en 1985 -parce que c'était trop près du 11 novembre, et que deux cuites dans la même semaine, ça suffit!...
Bref, profitez-en bien.
Moi, je retourne à mon boeuf bourguignon...

lundi, novembre 12, 2007

Lazy lucky


Il y a tout de même des jours où je me dis que j'ai le cul bordé de nouilles, c'est pas possible, je dois avoir un truc magique avec les administrations.
Ma banquière s'excuse de m'avoir dérangée pour rien alors que j'explose mon découvert, mon conseiller Assedic est charmant, et ma conseillère ANPE veut me lancer dans le journalisme.
Je crois que je suis entre de bonnes mains...

samedi, novembre 10, 2007

Touch'n go

L'Ipod Touch, y'en a qui m'en ont demandé des nouvelles... Enfin, sur les écouteurs dans les oreilles plus exactement.
C'est vrai que ça n'a jamais été trop mon truc jusqu'à présent. La rue, le métro, le bus, tout ça, c'est quand même rigolo quand on peut choper une phrase par ci par là.
Bon, j'ai fait l'essai.

Dans la rue: j'ai du mal. D'abord, j'ai envie de chanter très fort en même temps. Après, j'ai failli me faire écraser deux ou trois fois ("Just" de Radiohead à fond). Et je trouve que du coup, on n'arrive pas à observer les gens aussi bien. En revanche, ça permet de chasser toutes les petites préoccupations qui vous reviennent à l'esprit lorsque l'on met un pied devant l'autre ("zut, les impôts", "merde, j'ai encore de racheter sa bouffe au Chat", "où est-ce que je vais", "qu'est-ce que je vais dire à ma banquière", "mais pourquoi il rappelle pas", etc). Pas désagréable de faire le vide....

Dans le métro blindé: y'a pas à dire, on éprouve un sentiment particulièrement réjouissant lorsque la lecture aléatoire vous fait défiler Park Life. ou L'homme pressé. Bonne humeur garantie, même lorsque le gros con qui vous fait de l'oeil dans son costard vous écrase les pieds.

Bref, je suis en voie de conversion. Surtout à l'heure de pointe.

Sinon, Norman Mailer est mort; fallait que ça arrive, mais c'est quand même dommage... Je l'avais rencontré à Chicago, lors d'un raout absurde organisé par une dame très très très riche, et auquel j'avais été envoyée par sciences-po (quelle idée...). Il était sourd comme un pot, et il hurlait dans son micro, au grand dam des organisateurs plus que conservateurs et complètement dépassés par l'intarissable énergie du monsieur, que les zaméricains étaient des cons, mais qu'ils n'étaient pas les seuls, qu'il fallait bien manger, bien boire, bien vivre, et foutre la paix aux gens sauf s'ils étaient trop bêtes, et que donc fallait foutre le bordel dans tout ça, CQFD. Ils avaient dû lui couper son micro. Et après on avait bu un coup. Les cons, ils ont fini par l'avoir...

mercredi, novembre 07, 2007

Elle fait QUOI????

Il est temps que je surveille un peu mon langage...
Maintenant, on tombe sur mon blog en cherchant "elle b**** [ben voui, hein, je vais pas l'écrire, sinon ça va être encore pire!] en jupe et bottes dans la cave".
Pour tous ceux qui googlent directement le nom de ma chose pour tomber dessus, sachez désormais que certains fantasmes peuvent également vous y amener. Faites juste attention aux adresses IP.
Vive Fanny!

mardi, novembre 06, 2007

T'vas voir ta gueule à la récré



La classe. Trop forts, ces bretons.
Alors, les 53%, on dit quoi maintenant, hein?!

lundi, novembre 05, 2007

Quand je serai grande....


... je m'inscrirai aux zassedic.
Sauf que lorsque j'étais petite, dans ma tête ça voulait dire recevoir des gouënecs, pas remplir des tonnes de papiers et passer des heures au téléphone pour avoir un rendez-vous.
Ceci dit, le monsieur était très gentil (et très patient: "oui, j'ai travaillé, mais nanananan, pas inscrite, les AGESSA, tout ça, maintenant faudrait l'URSSAF mais je sais pas comment ça marche, c'est avant ou après l'ANPE?).
Il était temps, je me suis rendue compte que j'avais plus de SECU depuis hier.
En plus de tous ces acronymes rébarbatifs, j'en ai redemandé, même des que je connaissais pas (BILHR, UNITAR-és, EDH) et que je vous épargne, ça, c'est encore les droits de l'Homme. Cette manie d'employer des sigles, c'est ça qui les perdra, comment voulez-vous que les dictateurs s'y retrouvent.
Ah, puis j'ai contacté quelques agences de traduction. C'est aussi déprimant que les DH, mais ça a l'avantage de la nouveauté. Allez-y calculer le nombre de mots traduits par jour...
Et appelé ma banquière pour un prêt me permettant de rembourser mon découvert.

Pas mal pour un lundi. Si c'est ça grandir, moi, je rends ma carte d'identité.
Et je vais faire un tour au pub.

PS 1: Voui Imim, je peux même fessebouc-er (merci Bast!) avec mon nouvel engin. Trop fort.

PS 2: En parlant de Facebook: ce truc est absolument extraordinaire, j'hésite à me déconnecter, rapport au temps que je passe à répondre à des tests débiles et à envoyer des moutons ninjas, mais tout de même, ça force l'admiration, toutes ces applications inutiles, degré zéro et donc tellement réjouissantes. Une mention spéciale à celle qui permet d'éclater le papier à bulles quand on est énervé.

dimanche, novembre 04, 2007

pas croyable

Je vais devenir une vraie gick. Avec mon joujou, j'arrive meme a poster. Sans les accents, certes, st c'est un pei fastidieux rapport a la taille du clavier virtual, mais c'est possible. Pas croyable on vous dit!!!!

samedi, novembre 03, 2007

Happy


En découvrant mon incroyable nouveau joujou (Ipod Touch. Si, je vous jure, F. m'a convertie, mon tout premier truc du genre) et en me disant que, finalement, l'autisme dans le bus ou le métro promettait d'être rigolo (qui c'est qui va regarder les derniers épisodes de Dexter dans la salle d'attente de l'ANPE, hein?!), je me suis dit qu'en 28 ans, j'ai eu la chance de faire tout de même pas mal de trucs:
- me prendre un nombre appréciable de mufflées et savoir pour sûr que je déteste la téquila;
- m'encrasser les poumons avec ma vieille copine la clope, et savoir qu'à Roscoff, ils me reviennent comme neufs;
- entendre mon réveil et me lever le matin (en cas de force majeure évidemment);
- servir des cocktails, des boeufs bourguignons, des baguettes et des croissants;
- m'engueuler avec les collègues de bureau;
- finir mes études;
- voyager;
- régler mon oedipe et comprendre qu'on ne devient grand qu'une fois qu'on sait dire de ses parents qu'ils ont fait de leur mieux et qu'on est pas sûr de faire aussi bien;
- trouver le meilleur Chat du monde;
- passer, perdre et retrouver mon permis de conduire;
- un certain nombre d'erreurs qui m'ont servi de leçon, donc;
- apprendre à faire de l'enduit;
- aimer les Beatles;

- Et surtout, surtout, rencontrer plein de gens que je suis heureuse de connaître ou d'avoir connu.
Que du bonheur.
Merci les amis...