jeudi, septembre 27, 2007

Gnark


Dans 24 heures, je pourrai faire la même...

Sinon, le Mondial de la coiffure, c'est un truc pas croyable. Ils vous accrochent des extensions au laser qu'on sait même pas comment ça se retire (truc sait que c'est pourtant la première question que l'on se pose), ils vous font des chignons qui ne tiennent qu'à la laque (ça maintient aussi les faux cils), y'a plein d'apprenties coiffeuses qui se font dévaster la tignasse, du people ("euh.... C'est qui, tatiana et xavier??????"). Sans oublier le fameux trophée de la rose d'or, qui vaut à lui tout seul le déplacement (mais pourquoi tant de haine...?).
Surtout, il y avait les potes et du champagne sur le stand de "Naturelle d'Argan".
Toute une expérience.

PS: 7h58 ce samedi-là, ça se laisse voir, mais j'aimerai vraiment, un jour, voir Philip Seymour Hoffman dans un rôle de gentil, rien que pour essayer. Et Ethan Hawke, faut qu'il arrête de faire des grimaces bizarres avec sa bouche.

vendredi, septembre 21, 2007

Fanny (2)


Voilà, cinquième jour sans picole, récupération de permis et son axiome visite médicale oblige (le 28).
Et ben même pas mal. Pas de bloblotte, pas de mal à dormir (au contraire), j'arrive même à rester au bar en buvant de l'eau toute la soirée, je suis morte de rire en dormant (ça, ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps, faudra que je vous raconte ça parce qu'il y avait du monde, dans ce rêve, une succession de saynètes franchement rigolotes) et de bonne humeur le matin (un miracle).
Comme quoi, je suis moins alcoolique que je ne le pensais...
Bon, je n'ai pas de boulot pour autant, hein, mais bientôt mon permis et pas mal au crâne au réveil, faut toujours être content de soi au moins une fois par jour.
Et en ce moment, c'est un peu difficile, avec tout ce que nous sort le gouvernement. Se dire que l'immigration ne rentre pas dans le cadre de la loi sur la protection de l'intégrité physique, ça fait mal au cul, mais au moins ça a le mérite d'être clair. Comme les Luxembourgeois qui disent "Non aux Belges" parce que 15% d'entre eux ont du mal à payer leur facture téléphonique. Quant au régime des retraites pour laquelle je ne cotise pas encore, je me dis qu'heureusement, il y aura pas mal d'eau et de présidents qui seront passés sous les ponts -de Paris- et que peut-être ça s'arrangera.
Quelques bonnes nouvelles toutefois, en provenance de la Creuse: la mairie de Sannat (380 habitants) a refusé d'accrocher le portrait officiel de notre cher président en ses murs. Respect aux nouveaux Astérix.
Et un septennat conjugal reconductible, ça vous dit pas, ça? D'ici à ce que ça passe au quinquennat, vous imaginez un peu... "Cinq ans pour t'habituer, 10 pour m'aimer", sur tous les certificats de mariage. Pas con.
Ah, sinon, un petit test rigolo et instructif.

samedi, septembre 15, 2007

Ghhhrrrrôôôôôôôôô.......


Chose promise, chose due...
Faire Fanny (ou également "baiser Fanny") ne doit apparemment rien à Pagnol.

D'abord utilisée uniquement à la fin d'une partie de boules, cette expression qui date du début du XXe siècle, s'emploie aussi plus généralement à la fin d'un jeu quelconque où on n'a marqué aucun point.

Dans les pays rhône-alpins, Fanny était un panneau de bois réprésentant une femme exhibant son 'popotin' et que les joueurs ayant perdu la partie sans rien marquer devaient embrasser.

Et il y a même quelqu'un qui affirme que Fanny, la vraie, était savoyarde.

Je cite:

"La Fanny originelle aurait été serveuse au café de Grand-Lemps, juste avant la Première Guerre Mondiale. La légende dit que, par gentillesse, elle se laissait embrasser par les clients qui venaient de perdre aux boules sans marquer le moindre petit point. La bise se faisait alors sur la joue.

Jusqu'au jour où, toujours selon la légende, le maire du village perdit à son tour et vint quémander sa " récompense ". Fanny avait-elle un grief contre lui et voulut-elle l'humilier en public? Nul ne le sait. Ce qui est sûr, c'est qu'elle grimpa sur une chaise, releva ses jupes et lui tendit... ses fesses! Le maire ne se démonta pas. Moins d'une seconde plus tard, deux baisers retentissants résonnaient dans le café. C'était le début d'une longue tradition...

Le problème, c'est que les joueurs n'ont pas toujours une Fanny sous la main. Ou plus exactement une Fanny qui accepte de dévoiler ses fesses en public. C'est pourquoi, dans tous les lieux où l'on joue aux boules, une place d'honneur est réservée à une Fanny postiche. Les malheureux perdants sont alors obligés de venir embrasser en public les fesses toujours rebondies d'une Fanny représentées sous forme de tableau, de poterie ou de sculpture. Ainsi, la récompense est devenue l'humiliation suprême pour tout joueur de boules."


Heureusement qu'il n'y avait pas de Britons au pub hier soir. Ils auraient dû embrasser plein de fesses.

Sinon, les habitants de Grand-Lemps (prononcer Grand-Lince) s'appellent les Lempsiquois. Et c'est en Isère.

Quelle journée instructive.

No comment



Sinon, hier, en regardant le match de rugby Angleterre-Afrique du Sud (c'est rigolo, ils étaient tous blancs ou presque, idem dans les tribunes, les africains du sud...), j'ai appris une nouvelle expression: "faire Fanny, se prendre une Fanny". "Quitter ou perdre la partie sans avoir marqué un point". 36 à 0, quoi...
Me demande si ça vient de ce que marius, il s'était pris "bézette" (ça, c'est béarnais) avec fanny. Vous préviendrai quand j'aurai trouvé l'étymologie de la chose... Puis ça pourra toujours être utile aux Anglais.

dimanche, septembre 09, 2007

Home snuff movie

Bon, ben voilà, le Chat, on t'avais prévenue.
Voilà ce qui arrive quand on aime trop la fessée. On finit sur You Tube, et qui va encore vouloir de toi dans un film sans fessée, hein?
Bref, voilà ce à quoi nous sommes astreints tous les jours, si nous voulons que la bête soit gentille, mange ses croquettes et ne fasse pas pipi partout.

Le pire, dans l'histoire, c'est qu'elle est coupée kwick.
C'est pô une vie.

vendredi, septembre 07, 2007

avec ses blagues de....

Bon, zut, j'avais dis plus plus plus, et je rentre juste.
Mais!
J'ai passé la soirée avec, entre autres, un Russe blanc, qui a:
-un violon magique
-un chateau dans les Carpates
-des potes au Taraf
-une compagnie de mercenaires ("oui mais les miens ils ne tuent personne". mon gars, ça, ça s'appelle des casques bleus)
-des tatas en Roumanie, des cousines en Pologne, des soeurs à Kiev (oui oui, Ukraïna), un beau-père en Chine et un beauf en Finlande
-une copine de Morlaix -qui gérait tout l'Oural à elle toute seule.
Quel bizarre hasard se marre... Une rencontre, quoi.
Et puis il y avait tout plein de musique, Joe l'Indien qui chante du blues, et un gars avec la voix de jeff buckley (merde, l'est pô mort, lui? ou c'est moi?) qui chantait Grace (vous me direz, jusque là, tout va bien).
Bref, il est plus que grand temps que j'ai un travail comme tout le monde, histoire de conchier mes collègues qui ne l'auront même pas forcément mérité, plutôt que de raconter des beuveries improbables sur ce blog.
Non mais.

dimanche, septembre 02, 2007

c'est comme ça......

40 heures sans dormir, ça peut paraître long.
Sauf si:
- on passe la soirée avec des amis
- on écoute de la bonne musique
- dans une cave de bar un peu zarb où l'on retrouve les barmen qui vous sauvaient la mise à 18 ans
- on prend un petit déjeuner trois oeufs sur le plat avec un bon pote
- on va voir ratatouille en vo en matinée
- on passe 7h d'affilée au petit fer à cheval (troquet) à boire des demis en disant des trucs parfois presque pas trop cons, ou presque pas très gentils (ghrôôôô)
- et en revoyant des gens qu'on avait pô vus depuis des lustres
- qu'on repasse au pub en soirée
- qu'on retrouve (encore) des gens perdus de vue
- qu'on se prend une pouille aux fléchettes
- qu'on rentre en vélib'
- que votre copain est même pô fâché
- le Chat non plus

et surtout qu'on a mis plein de gens de bonne humeur en faisant rire tout le monde sur notre passage.

Human rights gotta start somewhere.

Lov' u all.